Les chantiers de récoltes sont souvent propices à une augmentation du passage de machines lourdes sur vos parcelles, les moissonneuses et les allers-retours des remorques chargées entraînent une compaction parfois sévère de votre sol.
Les cultures intermédiaires n'auront que très peu d'impact sur des sols trop tassés et la solution passe par un vrai travail en profondeur, le décompactage sera la solution optimale.
Toutes les analyses ainsi que le travail de décompactage du sol doivent se faire sur un sol ressuyé, c'est-à-dire débarrassé de ses excès d'eau. Si le sol est trop humide, il faudra patienter et attendre d'avoir quelques jours sans pluie, c'est pourquoi la période de la fin de l'été est en général la plus appropriée : le sol a séché durant le mois d’août et n'a subi que quelques orages qui ont amené le bon niveau d'humidité.
Vous allez casser les mottes à la main pour déterminer le niveau de porosité : si les mottes s'effritent facilement en petits morceaux très friables, c'est qu'il n'y a pas de tassement, par contre si elles se cassent de manière nette en morceaux lisses, ce sera le signe d'un tassement sévère qui empêchera la bonne infiltration de l'eau dans le sol et bloquera le développement racinaire. Si vous pouvez prélever des plantes complètes, vous constaterez qu'en cas de tassement, la majorité des racines s'étalent plutôt horizontalement que verticalement.
Après la récolte, il permet de travailler la couche superficielle de votre parcelle pour enfouir les résidus de paille et assurer leur décomposition. Il a cependant un inconvénient, c'est qu'en période sèche, il produit de la terre fine idéale pour les semis mais qui aura malheureusement tendance à se recompacter plus facilement.
Il ne sera pas suffisant pour restructurer votre sol en profondeur après le passage des engins lourds, moissonneuses, tracteurs et remorques.
Il permet un décompactage des couches supérieures du sol mais il retourne la couche arable du sol et enfouit les débris végétaux à une profondeur constante de 20 à 25 cm, ce qui peut produire sous cette épaisseur une semelle de labour compacte qui bloque le passage de l'eau et des racines, réduit l'activité biologique du sol et donc dégrade votre rendement.
Pour préserver vos sols et assurer de meilleurs rendements, vous devez vous assurez de la faible compaction du sol au-delà de la couche de labour, soit entre 25 et 40 cm de profondeur./p>
Pour vraiment palier au tassement du sol en profondeur, vous devez passer par une étape de décompactage en profondeur. Mais attention, ce décompactage doit se faire sur un sol parfaitement ressuyé et pas trop sec pour apporter son maximum d'efficacité.
Contrairement à la charrue qui retourne la terre, il se contente de fendre la terre dans ses couches inférieures sans la retourner. Cela permet d'aérer le sol en le soulevant, de casser la semelle de labour, ce qui permettra aux racines de pénétrer et de se développer dans ces couches profondes et à l'eau de s'infiltrer pour constituer une réserve d'humidité plus disponible pour les plantes.
Le passage du décompacteur combiné à une herse rotative en un seul passage préparera le sol en réduisant votre consommation de carburant.
Réduire le tassement des sols devrait être une priorité car cela impacte votre rendement. En équipant les engins de récolte et les tracteurs en pneus VF, vous évitez de passer par l'étape de décompactage et vous préservez vos sols en permanence.
Contrairement aux pneus standards, la carcasse VF peut descendre à moins de 0,8 Bar alors qu’un pneu agraire standard ne pourra pas aller en deçà de 1,2 Bar. Dotés de cet avantage de pression plus basse, ils limitent le tassement du sol, permettent une empreinte au sol mieux répartie et réduisent le patinage.
Avec ce type de pneumatiques, dont la dimension ne dépasse pas celle d’un pneu standard, la surface d’empreinte au sol sera supérieure, générant dès lors plus de traction, et donc moins de travail pour remettre le champ en état.
Un pneu IF supportera jusqu’à 20% de charge en plus par rapport à un pneu standard et le pneu VF sera en capacité de porter jusqu’à 40% de charge en plus, le tout sans tasser davantage le sol.
Pneu basse pression, empreinte au sol élargie, indice de charge pneu agricole plus élevé… CQFD, les pneus agraires VF sont donc garants d’une meilleure productivité. Les essais et les retours du terrain ont montré que ces pneus technologiques permettent de traiter plus d’hectares en une journée. Un gain de rendement auquel vient s'ajouter la réduction de votre consommation et la préservation de vos sols en vous évitant un décompactage lourd et difficile.
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